L’Illusionniste EN DVD

Alliance Atlantis dvd classé général critiques de 9 sur 10 étoiles

Catégorie : romantique

Film anglais / francais - sortie le 9 janvier 2007

Synopsis

Un illusionniste utilise son art pour défendre son amour impossible avec une aristocrate. Il défie l'intelligence d'un policier et menace la stabilité de l'empire austro-hongrois. L’Illusionniste .........

Fiche descriptive

Synopsis

Basé très librement sur une nouvelle de Steven Millhauser, Eisenheim the Illusionist, le film raconte l’histoire d’un magicien à la fin du XIXe siècle à Vienne. Par amour pour une femme, il s’opposera au prince héritier et aux forces policières sous ses ordres.

« Résumé détaillé »
Le film débute alors que l’inspecteur chef Uhl narre les évènements qui ont mené à sa présence en face du prince héritier Léopold, homme cruel prêt à prendre le pouvoir des mains de son père. Eisenheim, après être tombé en amour pendant sa jeunesse avec Sophie, une noble très au-dessus de sa condition sociale, quitte son village et voyage de par le monde dans le but de parfaire sa magie. Il revient à Vienne en pleine possession de ses moyens et produit des spectacles de magie exceptionnels, au point que même Uhl, pourtant au courant de plusieurs tours de magie, est incapable d’expliquer comment Eisenheim s’y prend.

La réputation du magicien parvient aux oreilles du prince, ce qui le décide à assister au spectacle qui fait courir Vienne au complet. C’est pendant cette soirée que Eisenheim revoit Sophie, promise à Léopold. Son tour de magie étant parfaitement au point, le prince invite Eisenheim à se produire lors d’un spectacle intime.

Après avoir humilié le prince devant ses courtisans, les prestations d’Eisenheim sont interdites à Vienne. Sophie en profite pour retrouver son amour de jeunesse, ce qui ne fait qu’attiser encore plus leur flamme. Stimulés par leur amour réciproque, ils décident de s’enfuir de Vienne. Cependant, Léopold apprend que Sophhie l’a probablement trompé, et la tue dans un moment de rage alors qu’il est ivre.

Désemparé, Eisenheim accuse Léopold de meurtre, ce qui lui vaut une garde à vue. Il sort indemne de l’interrogatoire, mais décide de réfectionner un théâtre à l’abandon pour déjouer les efforts de la police viennoise. Il s’entoure de Chinois dévoués pour mieux accuser Léopold, intouchable par la police, mais pas par la vindicte populaire. Lors des spectacles, Eisenheim fait apparaître ce qui semble être des spectres. Uhl, pressé par Léopold, ne parvient pas à arrêter Eisenheim.

Sa réputation de faire apparaître le spectre des morts grandit, ce qui incite Léopold, déguisé, à assister à l’un de ses spectacles. Pendant cette représentation, le spectre de Sophia apparaît et affirme que le meurtrier est dans la salle même. Uhl et Léopold, bouleversés, quittent la salle. Plus tard, Uhl somme Eisenheim de cesser son spectacle, ou il sera emprisonné, mais le magicien refuse.

Lors d’un autre spectacle, Eisenheim fait apparaître à nouveau Sophie, mais cette fois, Uhl veut l’arrêter. Il ne peut le faire, car seul le fantôme d’Eisenheim est sur scène. Convaincu qu’il s’agit d’un autre tour de magie, il fait fouiller le théâtre, en vain. Il découvre dans les effets personnels d’Eisenheim les plans d’un pendentif qu’Uhl a entr’aperçu dans l’écurie de Léopold. Après une inspection plus poussée de l’écurie, Uhl y découvre à la fois le pendentif porté par Sophie et une pierre provenant du sabre d’apparat de Léopold.

(Retour à la première scène du film). Uhl affirme qu’il a des preuves irréfutables que Léopold a assassiné Sophie. Le prince héritier le menace de sanctions et, finalement, le menace d’un pistolet. Mais il est trop tard. L’empereur a reçu le colis que l’inspecteur chef lui a fait parvenir et ses soldats sont déjà sur place. Léopold, incapable de faire face à son destin, se suicide.

Uhl, déchargé de ses fonctions, quitte le château et reçoit des mains d’un gamin un colis. Uhl se rend compte qu’il s’agit des plans détaillés qui permettent de créer un mini-oranger, tour de magie qu’il l’a fasciné au début du film. Convaincu qu’Eisenheim est proche, il le reconnaît malgré son déguisement et le poursuit. Eisenheim embarque à bord d’un train, mais que l’ex-inspecteur chef rate.

Se rendant compte que le pendentif n’est plus dans sa poche, Uhl réalise en un éclair que le magicien a tout manigancé de a à z pour faire tomber Léopold. Eisenheim a, en effet, « planté » les indices qu’Uhl a découverts. Ce dernier éclate de rire, victime du dernier tour de magie d’Eisenheim, lequel retrouve son amour de jeunesse dans un cottage bucolique.

Analyse

C’est la fin du XIXe siècle, au début de l’art cinématographique. En toile de fond, le kinétoscope de Thomas Edison ou le kinétographe de Mélies ou bien le cinématographe de Léon Bouly et des frères Lumière. C’est l’époque de la découverte de la projection des images, celui du succès de la mécanique de précision, des automates. Les prestidigitateurs fascinent quoique le public avertit ne veut plus être dupé par les sorciers...

Le scénario nous présente une Vienne resplendissante. Bien qu’ouverte aux influences extérieures, elle est fortement militarisée, la dynastie des Habsbourg dominant largement la politique. Les drames se succèdent dans la famille de François-Joseph Ier d’Autriche. Néanmoins, Léopold - qui est présenté comme le fils de François-Joseph Ier d’Autriche - n’a jamais existé.

L’amour de Sophie et d’Eisenheim n’est pas sans rappeler celui de Roméo et Juliette. En effet, ils se sont découverts pendant leur adolescence et elle a tenté de fuir le carcan familial.

L’inspecteur chef Uhl est loyal au prince héritier, mais présente un esprit critique qui rappelle le scientifique à la recherche de preuves avant d’affirmer ou d’infirmer quoi que ce soit. Son comportement est précurseur d’une certaine Vienne qui apparaîtra plus tard au début du XXe siècle : Sigmund Freud, Bruno Bettelheim et Friedrich Hayek, par exemple.

Les tours

Eisenheim, l’illusionniste, présente des tours qui réclament un art de l’escamotage très élaboré, dont le maître en la matière, Jean-Eugène Robert-Houdin pourrait être l’inspirateur. Le film utilise notamment le tour de l’oranger qui bluffait les spectateurs du magicien français et qui était déjà connu avant lui.

L’illusionniste met en scène le célèbre tour des spectres au sujet duquel Robert-Houdin raconte [1] qu’il a été « imaginé en 1863, par M. Pepper, directeur du Polytechnic Institution de Londres. Dans la même année, M. Hostein [2], directeur du théâtre impérial du Châtelet, acheta de M. Pepper [3] le secret des spectres pour les faire figurer dans un drame intitulé : "Le secret de miss Aurore". Mais la technique utilisée était antérieure. Robert-Houdin précise que M. Pepper a été plagié parce que le 20 octobre 1852, dix ans plus tôt, un nommé Pierre Séguin avait déposé un brevet pour un joujou nommé le polyoscope. »

Distribution

Edward Norton : Eisenheim
Paul Giamatti : Inspecteur chef Uhl
Jessica Biel : Sophie de von Täschen
Rufus Sewell : Prince héritier Léopold
Eddie Marsan : Josef Fischer

Lieux

Même si l’histoire se passe en Autriche, le film a majoritairement été tourné en République tchèque. La cité de Vienne qui apparaît à l’écran est en fait représentée par les villes de Tábor et de Prague , tandis que les scènes du village d’enfance d’Eisenheim se sont déroulées à Český Krumlov. Le palais du prince est la forteresse de Konopiště (située près de Benešov), au départ la demeure de François-Ferdinand d’Autriche.

Anecdotes

Norton s’est entraîné avec le magicien britannique James Freedman. Il souhaitait réduire au maximum les effets spéciaux par ordinateur. [4]
Eisenheim explique à Uhl comment déterminer quelle main contient une petite boule. Cette méthode fonctionne réellement. Lorsque vous portez une main à votre front, il y a moins de sang qui y afflue, elle est en conséquence plus pâle que l’autre.

Site Référence DVD : http://www.illusionistthefilm.com/

Note

[1Comment on devient sorcier, une vie d’artiste, L’art de gagner à tous les jeux, Magie de physique amusante, Le prieuré par Jean-Eugène Robert-Houdin, est publié en 2006 par les éditions Omnibus p.871 à 883

[2Jules Jean-Baptiste Hippolyte Hostein ( 1814-1879)

[3ghost (en) l’invention de John Pepper

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